mercredi 4 novembre 2015

Sacrés vieux poteaux...


Sacrés vieux poteaux !!!!




Houyet-Ardennes. Année 1989. Train de coils. © Photo Jacques Quoitin.



C'est vrai , il y a longtemps qu'ils ont quitté la scène ferroviaire , ces bons vieux poteaux.
Et pourtant , ils en ont passé des dizaines d'années , alignés le long des voies , avec le 
chant  du vent jouant à travers  leurs  fils.
Télégraphiques jusqu'au milieu des années 40 , téléphoniques ensuite , ils auront véhiculé 
des milliers d'annonces et de messages...
Tout modéliste de l'époque III se doit d'en planter sur son réseau ; l' élaboration par Didier
Delfosse d'une nouvelle feuille d'éléments photo-gravés devrait  rendre la confection de 
ces poteaux plus aisée.



Le (ou les) tronc(s).

Le matériau de base : non pas du  conifère , comme dans la réalité , mais des baguettes
de hêtre que l'on peut se procurer dans les magasins d'art graphique ou de maquettisme.
Les plus fines disponibles dans les commerces que je fréquente affichent un diamètre 
de deux millimètres.
Deux millimètres au 1/160ème correspondent à 32 centimètres à l'échelle 1/1. C'est un 
peu beaucoup , l'idéal devant se situer entre 1,6 et 1,8 millimètres.
La première intervention va donc consister à donner au "tronc" une forme légèrement 
conique tout en diminuant son épaisseur.
Quelle longueur donner à nos poteaux ? Sur mon réseau , j'ai opté pour une longueur 
"hors sol" de 6 à 7 centimètres. S'ils doivent voir une de leurs "jambes" s'appuyer sur le
bord d'un remblai , il faut prévoir de la réserve et tenir aussi compte de la portion enterrée.






Personnellement , je tronçonne les baguettes de hêtre en segments de huit ou neuf centimètres 
de longueur que je présente sur le plateau d'une ponceuse vibrante en leur imprimant un 
mouvement  de rotation jusqu'à l'obtention du profil souhaité.






Le vrai poteau ne présente pas une surface parfaitement régulière. Une mini-perceuse , équipée           d'un disque sur plateau en caoutchouc, sera mise à contribution pour créer ,  longitudinalement  
et  de manière aléatoire , d' étroites bandes  planes évoquant les manipulations opérées sur le 
tronc réel : ébranchage et enlèvement de l'écorce.





Quelques passes de papier de verre à gros grain (ici du 50) effectuées dans le sens de la 
longueur vont donner au tronc les fentes longitudinales typiques du bois de conifère après 
séchage.
Si on va un peu trop loin dans l'effet recherché , pas de problème :  un papier émeri de grain 
fin permettra d' atténuer les dégâts.






Le sommet du poteau réel est taillé sommairement en pointe afin d'éviter que l'eau de pluie 
ne stagne à cet endroit ,  entraînant ainsi un risque de pourriture du bois.
Quelques coups de ciseau à bois X-acto feront l'affaire pour arriver  au même résultat. 
Pour obtenir une coupe bien nette sans  écraser le bois , j'affûte mes lames sur une pierre 
à aiguiser ,  un petit coticule pour être précis ( la meilleure pierre du monde , extraite à 
Vielsalm , en Belgique....). 
Un peu de pub , quoi....






Réunissons maintenant deux mâts  par leur sommet . En s'aidant d'une lime ou du  disque sur 
plateau  de  caoutchouc , on aplanit en biseau  une surface de 3 à 5 mm de longueur sur un 
côté à l'extrémité de  chacun des deux troncs. Cela permettra de les accoler plus intimement 
l'un à l'autre et d'étendre la surface de contact au moment du collage .





En même temps qu'on maintient l'une contre l'autre les deux surfaces biseautées , on perce 
ensemble  les sommets des deux mâts au moyen d' un foret de 0,5 mm.

  




Par le conduit ainsi créé , on fait passer une corde à piano ou un  fil de laiton de 0,4 mm-0,5 mm.
Une goutte de cyanoacrylate pour sceller l'ensemble . Deux coups de pince pour enlever une
partie de l'excès de fil.







C'est ici qu'entre en scène un nouvel outil , à la fois établi de montage et gabarit, constitué 
d'une chute de contreplaqué bakélisé de 12 mm d'épaisseur et d'une dimension de 30 
centimètres sur 12,5. Il repose sur 4 pieds de caoutchouc.
Le choix de ce type de support est justifié par une densité importante qui lui confère une 
bonne stabilité et au fait que la couche de bakélite n'adhère pas facilement à la colle à 
bois dont je vais  faire usage.
Quant aux dimensions de ce plateau , elles sont uniquement dictées par mon désir de monter
plusieurs poteaux simultanément en attendant que la colle à bois sèche.
Pour maintenir en place les éléments de poteaux au cours des opérations d'assemblage et de
collage , je plante dans la plaque des clous de laiton avec tête arrondie en les laissant dépasser
de 2mm . En raison de la dureté relative de la bakélite , des avant-trous peuvent être percés
avant d'y chasser les clous.







Les poteaux situés à gauche et à droite sur cette image sont assemblés et attendent la fin 
du séchage  de la colle à bois.. 
Celui de gauche possède deux traverses , celui de droite trois. Ces traverses sont constituées 
de petits segment de hêtre coupés à la longueur désirée en fonction de l'emplacement qu'on 
veut leur voir prendre. Leurs deux extrémités sont légèrement creusées en forme  de  gorge  
au moyen d'une lime dont le diamètre correspond à celui des troncs , ce qui permettra 
un ajustement parfait avec ces derniers.  
Faire éventuellement quelques essais de mise en place à sec des traverses avant d'en enduire 
les  extrémités de colle à bois et de les mettre définitivement en place.  On les fait remonter 
jusqu'au  niveau voulu entre les pattes du poteau  , les clous de laiton empêchant celles-ci 
de s'écarter.












Après séchage , je fais de nouveau appel à
mon roule-goupille (ou à tout autre outil) et
à un foret de 0,5 ou 0,6 mm.
Il s'agit maintenant  de traverser le mât à       hauteur de l'axe central des traverses et de           creuser un puits de quelques millimètres de         profondeur dans le centre de celles-ci. 
Le but : renforcer l'assemblage par l'ajout
d'un armement constitué d'un fil de métal,
acier ou laiton, ou bronze , enfin , ce que 
vous avez sous la main...
L'extrémité du fil est garnie de colle rapide          et introduite dans les trous de façon à           pénétrer de quelques mm dans les chaque             bout des traverses.
Après les quelques secondes nécessaires à
la prise de la colle , l'excès de fil est coupé
au moyen d'une pince.
Un coup de lime ou de disque abrasif sur
plateau de caoutchouc pour éliminer toute
irrégularité de surface à l'endroit d'implan-
tation des renforts métalliques et je puis
vous assurer qu'après cette intervention
votre poteau tiendra bien sur ses deux
pattes et ne fera pas le grand écart....















Les isolateurs.                                                                                                                                            
Ils viennent d'arriver , tout beaux , parmi les éléments photo-découpés présents sur la nouvelle
plaque élaborée par Didier ( Didier Delfosse ).
Ils se présentent sous la forme de grappes de 4 supports d'isolateurs . C'est une facilité :  un                 poteau  hérissé d'isolateurs nécessitera moins de percements de trous pour leur fixation.
Chaque grappe est munie de 5 pattes ; en jouant sur le nombre de ces dernières , il est  possible           de garnir les poteaux d'un nombre de supports variant entre un et quatre .

                                                                                 

Avant de passer au montage , je procède au brunissage des grappes d'isolateurs par trempage
dans un produit ad hoc.
Cette opération peut aussi s'effectuer par badigeonnage au pinceau des supports d'isolateurs
une fois en place sur leur poteau. 
On peut éventuellement préférer la peinture au brunissage. Dans ce cas , l'application préalable
d'un apprêt est indispensable à la bonne tenue de la couleur définitive.
   



Quel produit  ?
Les "anciens" peuvent se tourner vers leur bon vieux flacon de la marque "Libéron Modélisme"           qui a depuis longtemps arrêté cette production.
On peut aussi employer le brunisseur pour Arcap distribué par ABE  (Atelier Belle Epoque) et 
sans doute pas mal d'autres substances.

Il me faut ici avouer qu'après plusieurs essais de brunissage , je n'ai pas obtenu de résultats
vraiment satisfaisants : zones non traitées , réapparition du métal nu sous la "croûte" foncée...
Je me suis donc tourné vers la bonne vieille recette : apprêt + peinture...
Comme on dit : "il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis..."








Attachons maintenant les isolateurs sur les poteaux. Des trous de 0,5 mm de diamètre et d'une 
profondeur de 1,5 mm sont percés afin de recevoir les pattes de fixation des supports d'isola-
teurs  préalablement enduites de colle rapide. 








Il ne reste plus qu'à peindre les mâts. Les teintes à choisir seront fonction de l'âge de vos poteaux.
Brun avec des traînées noires brillantes pour les sujets fraîchement plantés et dégoulinants de 
carbonyle.
Teintes plus grisâtres et traces de verdure pour les plus âgés...
Certains exemplaires avaient le pied le plus proche de la voie enduit de peinture blanche pour           
plus de visibilité.






Il est un fait que la présence des poteaux peut constituer une gêne lors des opérations de                       nettoyage des voies . Prudence , donc ...
En ce qui concerne ceux qui sont implantés sur une surface rigide au bord  du réseau ,
je recours à l'astuce suivante : je plante sous leur base un segment de fil de laiton écroui 
de  0,5 mm de diamètre collé au fond d' un trou profond de quelques mm. 
Et c'est uniquement cette portion de fil d'environ un centimètre de longueur que je plante 
dans le sol.
En cas d'accrochage , seul le fil plie , le poteau demeurant intact.

Et si , par malchance , on finit par en briser un ,  on le répare si c'est encore possible ; si ce
n'est pas la cas ,  on en construit un nouveau , ce qui prend moins de temps que la lecture 
de cet article....





vendredi 11 septembre 2015

Mon matériel remorqué a les roues sales....Que faire ?.

Mon matériel remorqué a les roues sales....

Que faire ????


Il y a quelques années j'ai pu voir sur You Tube une démo dans laquelle un amateur
allemand (si mes souvenirs sont bons..) exposait sa technique géniale de nettoyage
des roues du matériel roulant remorqué : voitures et wagons.
Cette technique était aussi parfaitement appropriée au nettoyage des trains de roues
de locomotives à vapeur mues par un tender moteur.
Les essais auxquels je me suis livré m'ont parfaitement convaincu ;  j'ai donc adopté
cette façon de procéder, simple et rapide et qui , surtout , évite de devoir procéder
au démontage des roues.
Mes tentatives pour retrouver cette vidéo étant demeurées sans suite, je me mets dans
le rôle du transmetteur d'une idée qui n'est pas la mienne pour en faire profiter les amateurs ,
N'istes ou non.



Le matériel :- Un coupon de voie fixé sur une planchette de bois.
                    - Du papier essuie-tout (ou Sopalin pour la France..).
                    - De l'essence à nettoyer.
                    - Une pissette (si ! si! c'est ainsi que cela se nomme !!!).











Pour servir de support au coupon de voie , j'ai trouvé dans mes réserves un segment de 
tasseau de hêtre d'une longueur de 40 cm ; c'est un bois dense et lourd  , ce qui confère  
à l'ensemble une bonne stabilité.











La technique est des plus simples :

               1. Une feuille d'essuie-tout est posée sur les rails.
               2. La surface de feuille recouvrant la voie est imbibée d'essence à nettoyer au 
                   moyen de la pissette.
               3. Un wagon est présenté de façon à ce que ses roues s'intercalent entre les deux 
                   files de rail visibles au travers du papier. 
                   Agir rapidement avant que l'essence ne s'évapore !!!
               4. Imprimer au véhicule des mouvements d'aller-et-retour successifs. 
                   On peut immédiatement voir la saleté former deux lignes noires parallèles sur 
                   la feuille de papier.
               5. Déplacer la feuille latéralement d'un ou deux centimètres et reprendre l'opération 
                   avec un autre wagon....





1. On pose sur la voie une feuille d'essuie-tout.




2. On imbibe la feuille d'essence à nettoyer.





3. Un wagon est posé de manière à ce que ses roues viennent s'ajuster sur les deux rails au travers du papier.





4. Quelques allers-et-retours en faisant rouler le véhicule sur la voie.




5. On décale le papier latéralement de manière à  présenter une surface vierge pour le wagon suivant.
















En quelques minutes , les roues d'une rame de véhicules sont débarrassées de leur couche 
de saleté et les voitures ou wagons glissent de nouveau sur les voies.....

Merci au modéliste allemand (???) inconnu !!!
Si je finis par retrouver sa démo et son nom , je ne manquerai pas de le signaler ici....

Ah oui ! J'oubliais une dernière recommandation : travailler dans un local aéré et ne 
pas fumer ....



















mardi 16 juin 2015

Signalez-vous...(1)




Réseau "Vonèche" du RMM.
© Photo Philippe Moniotte/ Loco-Revue.

Introduction.



Mes premiers signaux mécaniques à l'échelle "N", je les dois à Dominique Petit (Domino
sur le forum du "N").
Il s'agissait de photo-découpes sur bronze phosphoreux pour ressorts.
Et c'est Dominique lui-même qui m'initia au montage de ces signaux et à la technique du
soudage.

C'était en 1988.

Par la suite , le RMM (Rail Miniature Mosan) a acheté à Dominique ses films , dans le but
de mettre ces signaux à la disposition des amateurs.

Ce beau projet a sommeillé durant quelques années .....

Et enfin , une  petite équipe s'est constituée autour de Didier Delfosse pour remettre ce projet
en route tout en apportant certaines améliorations aux dessins initiaux.
Une série expérimentale de signaux fut lancée pour équiper le réseau modulaire "Vonèche"
du RMM.
Cela permit de constater que le kit se montait parfaitement.

Quelques années ont encore passé ...et, cette fois, en faisant appel aux services d' une firme spécialisée  en gravure chimique  , il fut enfin possible de produire de petites séries en
quantité suffisante et à des prix attractifs.








Avec le soin et la précision qui le caractérisent, Didier Delfosse nous a  donc mitonné un
amour de plaque photo-gravée  permettant à chacun d'entre nous d'équiper son réseau "N"
d'une signalisation mécanique typique des chemins de fer belges.
Le métal sélectionné : du maillechort ( épaisseur 0,2 mm ) , agréable  à souder et de rigidité suffisante. Chaque plaque permet d'obtenir deux signaux.
Leur montage est à la portée de tous , avec un peu de patience et de minutie.


Le kit permet de réaliser un type de signal  créé en 1931 avec trinocle incorporé, plus simple
et surtout  plus facile à monter que les modèles à trinocle séparé.
Toutes les variantes sont possibles : signalisation à deux ou trois positions , signal avertisseur ,
signal d'arrêt , palette de manœuvres ,  signaux combinés , etc.....
Sur mon réseau miniature et sur celui du RMM, les signaux sont non fonctionnels , donc
purement décoratifs.
Ils sont cependant aptes à être motorisés par la suite.                         



Le Kit. (réf: DDPG0003).


Le kit se compose des éléments suivants:
              -Une plaque de maillechort photogravé-photodécoupé permettant de monter deux
               signaux.
              -deux petites plaques d'époxy cuivré destinées à servir de support.
              -Une longueur de 2 cm de fil de laiton de Ø 0,3 mm.
              -Une longueur  de 2 cm de tube laiton de 1,0 mm( Ø ext.) sur 0,3 mm (Ø int.).
              -Une longueur de 5 cm de maillechort de Ø 0,3 mm.
Prix de l'ensemble : 10 euros/kit , frais de port en sus.
Où passer commande ? :
                Chez Didier Delfosse (hardl00k69 sur le forum du "n").
                adresse : hardl00k69@gmail.com



Le Matériel.


Le matériel nécessaire est le suivant:
       -Couteaux à lames X-acto.
       -Ciseau à lame X-acto.
       -Petites limes plates et limes(ou rifloirs) triangulaires ou carrées.
       -Petit étau à mâchoires métalliques bien parallèles.
       -Pince à becs plats et pince coupante fine.
       -Plieuse pour pièces photogravées.(utile mais pas indispensable).
       -Roule-goupille ou mandrin à main et forets de 0,3-0,4 mm.
       -Fer à souder si possible à température variable avec pannes fines.
       -Soudure et flux.
       -Crayon à fibre de verre.
       -Eventuellement de petits alésoirs.

     

Le Mât.                    



Pour séparer les petits éléments de la plaque , j'utilise une lame X-acto
qui a la forme d'in fin ciseau à bois et peut se glisser partout.
Elle est de plus facile à aiguiser sur un petit coticule (célèbre pierre à aiguiser belge...).


On commence par le mât du signal. Pour sectionner les petites attaches qui  maintiennent  les éléments sur la plaque photogravée , rien de tel qu'une lame X-acto en forme de ciseau à bois.
Un petit coup de lime permettra  ensuite de faire disparaître les éventuels résidus de métal
restés en place.
Veiller à bien maintenir la pièce entre les becs plats d'une pince durant cette opération .
En lieu et place de lime , on peut aussi employer un accessoire rotatif constitué d'un plateau en
caoutchouc sur lequel sont montés de petits disques  abrasifs autocollants.







Pour le moment , le mât du signal est réduit à une simple plaquette constituée de quatre faces séparées par des rainures photogravées. A ce stade , le pliage de cette plaque est impossible.
Il faut au préalable élargir et approfondir les 3 rainures de façon à rendre le métal suffisamment mince à cet endroit pour être plié aisément.( Ah ! J'oubliais : la face avec rainures se situera à l'intérieur du mât !!!)
Dans ce but , on va effectuer dans chaque rainure 3 ou 4 passes avec l'arête d'une fine lime
carrée ou triangulaire.
Ensuite, en se guidant avec un réglet métallique , une petite dizaine de passes avec une lame
de couteau X-Acto .
En contrôlant régulièrement  l'envers de la plaque , on remarquera l'apparition d'une ligne de
pliure.            
Ne pas trop insister : on passe facilement à travers. Attention aussi au fait que les passages
répétés de la lame X-Acto , même usagée, l' affûtent et vous font arriver plus (trop !) vite
au résultat escompté.



Trois-quatre passes de lime.


Huit à dix passes d'X-Acto.


On peut enfin passer au pliage proprement dit. Une plieuse n'est pas indispensable , mais çà aide.
Un petit étau aux mâchoires bien parallèles , une pince à becs plats peuvent suffire.







Après pliage , le mât doit présenter une section bien carrée. Pour obtenir ce résultat , on le
soumet à des serrages successifs entre les mors d'un étau en  faisant faire à chaque fois au
mât une rotation d'un quart de tour.
Veillez cependant à ne pas l'écraser !.







Le mât a maintenant pris sa forme. Reste libre une fine fente sur toute sa longueur. Nous allons la
combler par un fin cordon de soudure en évitant cependant d'immobiliser les petites plaquettes
situées à la base du mât et destinées l' arrimer sur sa base.






Sous la pointe du cure-dents : les
plaquettes d'arrimage.













On étame les deux lèvres de la fente et on la comble avec de la soudure
en évitant d'immobiliser les 4 plaquettes situées à la base du mât (ici , à gauche).



On fait ensuite passer le mât bien à plat sur une feuille de papier émeri à grain fin (800) pour
en éliminer les éventuels excès de soudure.







Nous allons maintenant fixer le mât sur la plaquette d'époxy cuivrée fournie dans le kit. Non
seulement cette dernière servira de base au signal mais elle permettra aussi de le manipuler
plus aisément au cours des différentes opérations de montage.
Bien veiller à ce que le mât soit parfaitement vertical !
Pour des raisons esthétiques , on fera en sorte que l'arête du mât comblée par de la soudure
se trouve vers l'arrière . De cette façon , les éventuelles irrégularités de surface seront en
partie dissimulées aux regards par les éléments qui viennent se fixer sur la face postérieure
du signal.




(1) Etamer la plaquette époxy à l'endroit de fixation du mât.
(2) Ecarter les 4 facettes de  la  base du mât et  étamer leur face inférieure.
(3) Souder le mât bien perpendiculairement.


Souder en place le petit couvercle situé à la tête du mât . Au moment de l'étamage , soyez
parcimonieux avec la soudure de manière à ne pas combler la fine ligne de pliure !




Le petit couvercle.
























L'écran pare-soleil.


Prélevons maintenant  la pièce qui va figurer l'écran pare-soleil  que l'on fixera   à l'arrière
de l'extrémité supérieure du mât.
Une remarque : tous les signaux n'en possèdent pas d'office.



La pointe de cure-dent indique la pièce qui figurera l'écran pare-soleil du signal.
On la fixe comme indiqué sur la photo en prenant soin de bien aligner le bord de la portion
rétrécie sur le bord du mât. (voir flèche )




Le support d'axe.




Un petit segment de tube va maintenant être
soudé contre la face droite du mât juste dans
l'angle de l'écran pare-soleil.
Ce tube , de diamètre extérieur de 1,0 mm et
de diamètre intérieur de 0,3 mm est destiné à
recevoir l'axe de la palette.
Le soudage doit donc être particulièrement
soigné et solide , surtout si vous avez l'intention
de rendre votre signal fonctionnel.
Un truc :
Quelques coups de lime plate sur la surface du
tube entraînent à cet endroit la formation d'un
méplat .
En soudant ce méplat sur le mât, on augmente
ainsi un peu la taille de la surface de contact
et donc la résistance de l'assemblage.









Après soudage, on sectionne le tube à l'aide d'un disque à tronçonner tournant à grande
vitesse.
Cette intervention permettra déjà de se faire une idée de la résistance du montage......
On laisse 1 millimètre de tube à l'avant et , à l'arrière , on lui fait affleurer la surface du
pare-soleil.



La nacelle.




La pointe de cure-dent montre le plus petit des deux planchers.
Le plus grand se trouve juste au-dessus.
Remarquez que je ne laisse sortir du mandrin du roule-goupille que la longueur de foret
nécessaire au perçage pour minimiser  les risques de casse....









La nacelle , maintenant. Deux éléments de plancher guilloché , de taille différente , sont
prévus pour chaque signal.
Ils sont munis de deux avant-trous qu'il faut achever de percer  au moyen d'un  foret de
0,3 mm.
Le repérage de ces avant-trous est aisé : on peut les apercevoir aussi sur la face arrière.
Le percement sera plus commode en l'effectuant sur le plancher encore en place.
Le plus petit des deux planchers est destiné à la nacelle supérieure. Il est muni de deux
pattes de fixation qui viendront se placer de  part et d'autre du mât pour y être soudées.
Le plancher le plus grand servira logiquement de base à la nacelle inférieure.

Si vous examinez des photos de signaux réels , vous constaterez qu'il existe une grande
variété en ce qui concerne le niveau des nacelles.
A vous de choisir en fonction de vos préférences ou des signaux réels que vous souhaitez
reproduire.


Vue latérale gauche.
Vue arrière.






















On commence donc par le plancher , face guillochée au-dessus (!!!!).
Veiller à la bonne  horizontalité dans les deux sens avant de procéder au soudage des deux
pattes de fixation  de chaque côté du mât.



Les futures rambardes.








-La photo de gauche : on plie à angle droit la lamelle de maillechort à 2 ou 3 mm de son
 extrémité et on soude la petite longueur sur le mât  en veillant à ce que la grande longueur
 soit perpendiculaire à ce dernier.
 Elle doit aussi se trouver dans le plan du bord antérieur du plancher et parallèle à sa surface.
-La photo du milieu : un fil de maillechort de 0,3 mm de diamètre est introduit dans le trou
 prévu à cet effet dans le plancher.
 Un point de soudure par dessous le plancher et un autre point pour unir le fil et la rambarde.
(Bien surveiller leurs parallélisme et horizontalité ). Sectionner ensuite l'excédent de fil.
-La photo de droite : on fait faire à la rambarde un angle droit autour de son support , on fait
 passer un fil de maillechort dans le second trou du plancher et on pratique comme précédemment.
                           






A gauche , la nacelle terminée.On peut donner un petit coup de lime ou de disque pour éliminer
les excédents de fil et de soudure.
Si vous désirez que votre signal comporte une seconde palette , on installe sous la première
nacelle un écran pare-soleil , un tube-support d'axe, et on construit une seconde nacelle....



La poulie à coulisse.


Etape suivante : la poulie à coulisse ; certains la surnomment "l' escargot"...
Pas indispensable : les signaux "1931" n'en possèdent
pas tous.
Avec Didier , nous avons  cependant estimé qu'il s'agissait d'un plus non négligeable.
En outre , cela lui a permis  de donner libre cours à ses capacités de dessinateur .
Aussi petite soit-elle , c'est une belle pièce de photogravure.



Florenville. Poulie à coulisse. © Photo Jacques Quoitin.


Dans la réalité, la poulie à coulisse assure la liaison entre la transmission bifilaire (sur la photo ,
on peut voir les chaînettes terminant cette transmission) et la palette qu'elle mobilise par
un système de tringles.
Dans la partie supérieure du disque , une curieuse pièce en relief à la forme d'une lettre "S":
c'est le levier à déclic.



Une poulie à coulisse.


La pointe du cure-dent indique , attachée à la poulie à coulisse , une pièce de forme courbe
qui doit venir se rabattre sous le bord supérieur du disque, comme vu sur la photo du modèle réel.
Il s'agit du levier à déclic de la poulie.
Une minuscule ligne de pliage permet cette opération.
Je vous conseille cependant de vous munir d'une loupe!!




Dans le cas d'un signal simple (arrêt ou avertisseur, par ex.), il n'y a qu'une seule poulie sur
le côté droit du mât.
Un signal combiné en comportera deux , une à droite , une à gauche , en face l'une de l'autre.
Leur axe traverse un espace vide limité par les cornières du mât et les traverses horizontales
qui relient ces dernières entre elles.
Généralement , c'est au niveau du "troisième étage" au-dessus de la partie basse du mât que
se trouvent situées les poulies. Plus rarement au 2ème ou 4ème.




Poulies à coulisses.
A gauche : signal simple. Donc une seule poulie sur le côté droit du mât.
A droite , signal double , donc , une poulie de chaque côté du mât.


Pour la soudure , étamage minimum pour ne pas engorger les fins détails. La poulie sera
maintenue dans les becs  d'une pincette par le levier à déclic qui lui est attaché , le temps
d'êtreamenée contre le mât pour y être soudée.
Inspirez-vous de la photo de la poulie réelle pour déterminer l'orientation de son "cadran".




La plaquette d'identification.


La plaquette d'identification du signal peut revêtir de nombreuses formes et dimensions. Elle
se trouve toujours sur la face avant du mât à une hauteur qui peut différer d'un signal à
l'autre.







On peut aussi , en fonction du signal qu'on désire reproduire , fabriquer sa propre plaque en utilisant
de petits rectangles prélevés sur des chutes de laiton ou autre.



Plaques d'identification et poulies à coulisse.



L'échelle d'accès.


L'échelle d'accès aux nacelles vient se placer en arrière du mât et dans le même plan que
ce dernier.
A une de ses extrémités , séparé d'elle par une ligne de pliure , on trouve le petit rectangle
qui , après pliage , sera soudé en bonne place sur la plaquette époxy.
Pour déterminer cet endroit , il suffit de présenter l'échelle de façon à ce qu'elle touche le
bord postérieur des planchers de chaque nacelle.
L'échelle est un peu trop longue. Il sera nécessaire de lui enlever 5 à 6 échelons.







On soude en premier le petit rectangle sur la base époxy avant de souder l'échelle sur les bords
postérieurs des planchers de nacelles.



La plaquette époxy a été étamée.
Le petit rectangle de l'échelle a été plié suivant l'angle voulu avant soudage.


La partie fixe de notre signal est presque terminée. Il reste cependant à augmenter la rigidité de
l'échelle par l'adjonction d'un renfort supplémentaire.




Prélever la lamelle de maillechort située entre les deux traits noirs verticaux.







Après ébarbage , la lamelle est pliée en forme
de "U" à angles droits. , la longueur du petit côté
correspondant à la largeur de l'échelle.
Ce renfort est  soudé de chaque côté du mât
et à l'échelle.
Ici aussi , il peut exister des variantes en ce qui
concerne le niveau de ce renfort par rapport
au sol.










Les palettes.


Les palettes,enfin....
C'est en effet pour elles qu'on a passé tout ce temps à construire ce qui est en réalité leur
support....



Les trois palettes.



Chaque signal du kit est accompagné de trois palettes : une palette pour avertisseur terminée
par une flamme et deux palettes d'arrêt.
Pour obtenir une palette de manœuvres , il suffit de raccourcir le bras d'une de ces dernières.



Les deux culasses.


Chaque palette sera fixée sur une culasse. Sur le signal réel , c'est une lourde pièce de fonte
destinée à entraîner le retour de la palette en position horizontale, par gravité.
La palette est boulonnée sur la culasse.
Le kit comprend deux culasses par signal.
Telles qu'elles se présentent , les palettes du kit sont destinées à la signalisation à trois positions.




Campinaire. Signaux à trois positions. © Photo Jacques Quoitin.

Si l'on désire représenter des signaux à deux positions , il faut ajouter aux palettes des pièces supplémentaires.



Les deux disques indiqués sont destinés aux palettes d'arrêt et de manœuvres.
Les deux rondelles à leur gauche sont destinées aux palettes d'avertisseur.


Florenville.
Signal à deux positions. © Photo Jacques Quoitin.

Il s'agit maintenant d'assembler palettes et culasses.....
Premièrement : ne pas se tromper de sens ! (ça arrive, je vous le jure....)
Ensuite , veiller à bien aligner les trois trous de la culasse avec les trois lunettes de la
palette.
A ce sujet, Jean-Marie Burton m'a livré son truc que j'ai immédiatement adopté et que
je vous recommande chaudement.




A gauche , le gabarit. Une culasse est présentée sur une palette pour la soudure.
Au centre  , les pièces constitutives.
A droites ,des exemplaires de palettes à deux positions vues de l'arrière et de face.
(zut ! je viens de voir que j'ai oublié de retourner la première palette d'avertisseur...)


Il suffit de forer , en se servant, comme guides, des deux lunettes externes d'une palette ,
deux trous dans une pièce de bois dur.
Le diamètre du foret est de 1 millimètre.
J'ai ensuite enfoncé dans chaque trou un rond de laiton de même dimension.
On obtient ainsi un gabarit très pratique .
Il suffit , après étamage , d'empiler la culasse sur la palette en se guidant sur les ronds de
laiton et d'effectuer le soudage.
Attention : étamer très légèrement de façon à ne pas créer de sur-épaisseurs et à ne pas
obturer un des trous.

Pour réaliser un signal à deux positions, il faut maintenant souder l'extrémité des palettes
d'arrêt et de manœuvre sur un disque (voir photo ci-dessus).

En ce qui concerne la palette d'avertisseur , la pièce à ajouter est une rondelle à souder
autour de la première lunette en partant de la flamme. Ici aussi , le recours au gabarit
facilite  l'assemblage.

Une fois la palette formée , il faut lui adjoindre un axe. Celui-ci sera constitué d'un fil de
laiton de 0,3 mm de diamètre et d'une longueur d'un cm.







En examinant la culasse , vous avez pu constater qu'elle présentait deux petits trous ménagés
dans son excroissance  supérieure dont le rôle est celui d'un levier.
Le trou supérieur est destiné à la mobilisation de la palette pour ceux qui compteraient  rendre
le signal fonctionnel.
Le trou inférieur recevra l'axe qui sera fixé bien perpendiculairement par soudage à la culasse.

!!!! La palette munie de son axe ne sera montée sur le mât qu'après la fin des opérations de
peinture et de décoration !!!!


Mise en peinture et décoration.


Après les opérations de soudage , les pièces métalliques portent généralement des traces
de graisse à souder ou de flux , ainsi que toute une série d'impuretés dont il faut les
débarrasser avant de passer à la peinture proprement dite.
Bien vérifier aussi si des débordements de soudure ne doivent pas recevoir un petit coup
de lime ou de papier de verre fin.

Personnellement , pour ce qui est du dégraissage , je me contente de faire bouillir les
pièces pendant une dizaine de minutes dans un poêlon contenant de l'eau et du détergent
pour vaisselle.
C'est écologique , mais d'autres techniques sont possibles : bain d'acétone, et autres....

Après rinçage à l'eau et séchage , une couche d'apprêt en bombe : ma préférence va à
celui de la marque Tamiya qui  est très fin et existe en couleur blanche et grise.
L'idéal serait un gris très clair ; si quelqu'un a une expérience dans le domaine....







Le mât :

Officiellement , les signaux mécaniques de la SNCB étaient revêtus de couleur grise ;
seule , leur face avant recevait une couche de peinture blanche.

On rencontre en réalité une grande variété de couleurs , du blanc au gris (signal fraîchement
repeint ) au blanc cassé , gris clair , gris verdâtre, parfois même gris argent.

Avec le temps , ils se couvrent de taches de rouille et de graisse.

La base est généralement peinte en noir , tandis que la plaquette signalétique est blanche.

La poulie à coulisse aura la couleur sombre d'une pièce de métal soumise à l'oxydation et
aux dépôts de graisse.

En fonction de l'endroit d'implantation du signal , la plaque de base sera recouverte de terre ,
de sable , de restes de ballast ou de mâchefer pour se fondre dans l'environnement.

Personnellement , je ne fixe jamais mes signaux de manière rigide sur le réseau.

Une inattention , un geste malheureux et le mât se retrouve irrémédiablement plié.

Pour chaque signal , je confectionne à partir de chutes de plastique , une base supplémentaire
dont la partie creuse servira de berceau à la base proprement dite.
Après avoir reçu le même décor de sol que le signal auquel elle est destinée , cette pièce
est encastrée dans le sol du réseau.
Sur la photo ci-dessus , en bas et à droite , on peut voir un exemplaire de la base de la
base....


Les palettes

Tout d'abord , un apprêt blanc pour recouvrir le tout..

Ensuite, pour les faces avant :

                     -La palette d'arrêt : rouge Humbrol  matt 60.
                     -palette de manœuvre : mauve Humbrol 68 (brillant que je recouvre de vernis mat).
                     -palette d'avertisseur : jaune Humbrol  matt 24.

Ces références , bien évidemment indicatives , sont celles d'un vieux modéliste qui a
ses habitudes.....

Le choix des marques et des nuances est devenu énorme .
En un mot : chacun fait à sa mode , avec les produits qu'il connaît...

La face arrière des palettes est blanche .

J'ai réalisé les petits traits blancs et noirs qui ornementent les deux faces des palettes au moyen
de fragments de décalcomanies que je récupère ici ou là  (éléments de lettrage, etc...).




Gedinne. 1992. Passage du 48911 au droit su signal d'entrée.
© Photo Jacques Quoitin.


Encore un petit détail : les verres colorés qui équipent les palettes.
Diverses firmes mettent sur le marché de la peinture pour verre : Pébèo "Vitréa" , Lefranc
et Bourgeois "Vitrail", etc...
Il s'agit d'une matière colorée transparente dont on prélève une gouttelette sur la pointe
d'un cure-dents.
On l' introduit par l'arrière dans le trou correspondant de la culasse et on y dépose une
infime quantité de peinture de manière à ce qu'elle forme , par capillarité une fine pellicule
remplissant l' orifice circulaire .
Après séchage , cette substance imitera le verre d'une façon assez convaincante.
Attention : s'il s'agit de signalisation à deux positions, le verre de la troisième lunette est
remplacé par un écran de même couleur que la palette.
Les codes de couleurs ( palette vue de face) :


                                                               
                                                             gauche          milieu      droite

   -Deux positions : Palette d'arrêt           rouge                       vert                   écran rouge

                              Palette avertisseur    jaune                        vert                   écran jaune

                              Palette manoeuvre   violet                         jaune                 écran violet

   -Trois positions :  Palette d'arrêt          rouge                        jaune-orange      vert

                              Palette avertisseur    jaune                         jaune et vert (?)  vert

                              Palette manoeuvre   violet                          jaune                  vert





Palette à l'horizontale , le petit fil de laiton est plié vers le bas de manière à ce que son
extrémité vienne s'appuyer sur le mât.
Sur la photo , mes premiers exemplaires que je pensais un jour rendre mobiles .
La partie du tube en avant du mât est trop longue.


Il reste maintenant à mettre les palettes en place sur leur mât. L' axe est introduit dans le petit
segment de tube. Il arrive que le conduit soit obturé par de la peinture ou des résidus de
soudure. On le débouche alors  au moyen d'un foret de Ø 0,3 mm ou d'un fin alésoir.
A l'aide d'une fine pince coupante , on sectionne le fil de laiton à 2-3 mm en de la sortie
postérieure du conduit.
En maintenant la palette en position horizontale , on plie ensuite ce fil vers le bas en faisant
en sorte que son extrémité vienne s'appuyer sur le mât , jouant ainsi le rôle d'une butée.
( C'est cette capacité à être plié facilement qui a déterminé le choix du laiton pour constituer
cet axe).



Voilà ! Le signal peut enfin trouver sa place sur votre réseau miniature.


J'espère avoir été clair et complet.
En cas de problèmes de montage , vous pouvez me contacter :
                                       nitiouq@gmail.com


Didier met actuellement la touche finale à ce qui constituera une suite logique de ce kit.
L' amateur des époques III et IV y trouvera son bonheur :  pieds de chandeliers à deux
et trois mâtereaux ,  potences pour signaux ,  balises d'avertisseur ,  bornes hectométriques ,
grappes d'isolateurs pour poteaux téléphoniques , isolateurs et supports d'éclairage pour
gares et cours à marchandises , etc... ; bref, il arrive que les rêves deviennent réalité !!!!




Bibliographie :
  -"Histoire de la signalisation ferroviaire en Belgique". Tome II. Editions PFT.
  -"Au fil du rail"  par Fernand Lebbe.  Editorial Office-Bruxelles.

Blog très intéressant :
  -block33.skynetblogs.be   Il s'agit du blog de Stefan Paitoni consacré à la signalisation
   ancienne belge.