Virton Saint-Mard /160.

Virton Saint-Mard /160.


Les installations de la gare de Virton-Saint Mard sont le cœur de mon réseau  miniature.
Elles s'étirent sur une longueur de 4,5 mètres , ce qui peut , à première vue ,  paraître
suffisant pour accueillir des convois d'une longueur réaliste .
Je dois cependant admettre qu'une petite "rallonge"  ( disons : un ou deux mètres ...)
m'aurait pleinement  comblé.
Si le manque de longueur  n'affecte pas véritablement l'apparence des voies principales ,
il n'en va pas de même pour ce qui concerne les voies de débord .
Les voies des cours à marchandises , par exemple , peuvent devenir tellement courtes
que leur capacité se limite à  deux ou trois wagons et que les quais qu'elles sont sensées
desservir offrent un aspect ridicule !
Dans le cas de manque de place , la meilleure solution est de réduire le nombre des
voies ; l' élimination  d'une ou de deux aiguilles permet de disposer de voies plus
longues et aussi de libérer de l'espace pour les rampes et quais de chargement.

Il est temps de passer à la visite des lieux qui se déroulera d'ouest en est....



La cabine du block 41.






Virton-Saint Mard . 1980. Cabine de block 41 . © Photo Jacques Quoitin.


Virton-Saint Mard . 1980. Block 41 . © Photo Jacques Quoitin.


Virton-Saint-Mard . 1980. Block 41. © Photo Jacques Quoitin.



Les vieilles cabines , c'est presque une histoire d'amour , pour moi ...ou plutôt , n'exagérons
pas , une question de tendresse...
C'est ainsi que le block 41 de Virton-Saint Mard  fut une de mes premières réalisations .











Je m'étais pourtant bien appliqué...Je n'avais oublié ni le petit abri-cloche , ni l'escalier
et la passerelle qui permettent de passer au-dessus des faisceaux de câbles de la
commande filaire sans se prendre les pieds dedans....
Une fois la cabine terminée , je l'avais mise en place sur le réseau sans vraiment la
regarder ensuite et ce n'est que maintenant ( mars 2016..), en examinant cette photo ,
que je dois bien constater la présence d' erreurs dans la reproduction des baies de l'étage....

Curieusement , je n'ai pas reproduit ces erreurs dans la version en H0 ....

Dominique Petit avait réalisé pour mon usage des plaques photo-découpées de signaux
mécaniques ; pour le remercier ,  j'avais réalisé une version au 1/87ème de cette cabine.
En voici quelques images.
Etant nul en photo-gravure , j'ai livré à Dominique le bâtiment sans ses rambardes , lui
réservant ainsi les travaux de finition....








Pour me faciliter la tâche lors de la reproduction , j' avais  couché sur papier millimétré un 

dessin à l'échelle du block 41 tracé de manière assez sommaire.
Alain Bauwin m'a proposé de le redessiner de façon  bien plus  soignée avec l'idée de le
mettre à la disposition de ceux qui le désiraient.



Block 41 de Virton. Dessin Alain Bauwin.
Block 41 de Virton. Dessin Alain Bauwin.

Ce n'est que bien des années plus tard  qu'un constructeur , Kibri  ,se décidera à produire 
un  modèle de cabine belge en bois , au 1/87ème seulement , hélas... 





Voilà du béton...

















Derrière la cabine , le vaste chantier des "Anciens Etablissements André Frères & Broos s.a."
Ici aussi , bien sûr , il m'a fallu effectuer des coupes sombres pour faire entrer l'entreprise
dans l'espace que je pouvais lui consacrer.
Je me suis aussi astreint à ne reproduire que les édifices d'aspect plus ancien afin de pouvoir
exploiter mon réseau dans une fourchette de temps qui débute aux  années cinquante. ( je sais :
il me faudrait aussi , à chaque changement d'époque , adapter les véhicules , voitures et camions...)














Encore des ateliers...







Virton Saint-Mard . Cour aux marchandises . © Photo Jacques Quoitin.


.




Ces ateliers , idéalement situés , vont jouer un rôle de fond de décor  en arrière de ma
modeste cour aux marchandises .
Flanqués d'un quai de chargement particulier  longeant la voie , ils pourront expédier
par le rail une partie de leur production , des éléments de constructions métalliques ,
par exemple , et réceptionner des fournitures diverses , matières premières ou pièces
d'équipement.










Les ateliers ne sont pas d'une taille négligeable , et mon "terrain" , malheureusement , est 
bien  exigu...
Il va donc me falloir ( encore !! ) composer . 
Je me limiterai ainsi à reproduire les pignons et une portion  tronquée de ces édifices.









Une halle aux marchandises.



Virton Saint-Mard . 1980. Halle aux marchandises. © Photo Jacques Quoitin.

Que voilà une singulière construction !
Je pense qu'il s'agit ici d'un spécimen unique (???).
Un hangar constitué de plaques de tôles embouties est adossé à un local en briques
abritant  l' administratif.



Virton Saint-Mard . 1985. Halle aux marchandises. © Photo Jacques Quoitin.


Virton Saint-Mard . 1985. Halle aux marchandises. © Photo Jacques Quoitin.












Quand je me suis attaqué à la construction de la halle , j'étais encore novice en la matière 
.
Si je ne m'en suis pas trop mal tiré en ce qui concerne la partie "briques" , il n'en a pas été 
tout à fait de même  pour la partie "tôles" : je ne me sentais pas capable de reproduire 
l' aspect embouti de ces dernières.
Mais bon , si on n'a pas le nez dessus , ça peut encore faire illusion ...


Le B.V. ( bâtiment-voyageurs ).


C'est un peu gênant à avouer : ma gare de Virton  Saint Mard est restée dépourvue de B.V.
durant plus de trente ans.

La paresse , bien sûr , peut expliquer cela , ou bien l'ampleur de la tâche , ou bien tout ce
qu'il y a d'autre à faire sur ce réseau.... 

Chaque fois que l'on me posait la question tant redoutée : "à quand , la gare ?" je répondais
invariablement : "quand je disposerai des plans ." 
C'était mon excuse habituelle...

Au fait , pourquoi des plans ?

J'avais déjà construit plusieurs gares à l'échelle "N" et je m'étais , pour cela , contenté
de prendre les mesures de l'édifice grandeur nature , sur place , les reportant ensuite
sur une feuille de papier millimétré.
Pour le B.V. de Virton Saint Mard , cependant , la tâche apparaissait  beaucoup plus ardue .
La complexité des façades , toutes différentes , l' accumulation des détails architecturaux ,
la difficulté d'appréhender les formes des toitures , etc , etc....



Les plans....








Lors d'une de mes premières visites sur place , au début des années 80 , j'avais été à 
la rencontre du chef de gare , un homme très gentil dont j' ai malheureusement oublié
le nom .

A la question de savoir s' il existait des plans du B.V. , il avait fouillé dans ses paperasses
et avait exhumé  l'objet de ma convoitise : les plans de façades du bâtiment , avant et
après modernisation .
Malheureusement , il ne pouvait me les confier .
Il m'avait alors suggéré d'essayer de contacter Monsieur Lejaer , architecte responsable du
chantier de transformation .

Je me souviens lui avoir demandé l'autorisation de prendre une photo en élévation de la
gare .
Il fallait pour cela prendre suffisamment de recul .
Le chef m'avait alors accompagné jusqu' aux voies de réception marchandises sur lesquelles stationnait un wagon plat.
"Montez dessus ", m'avait-il dit .
Et je le vois encore , les pieds dans le ballast , serrant dans ses mains mon appareil photo
cependant que je me hissais sur le plancher de cet observatoire improvisé....



Virton Saint Mard . B.V. © Photo Jacques Quoitin.


Et les années ont passé....
En 2001 , par le plus grand des hasards , j'ai enfin fait la connaissance de Monsieur Lejaer .
Je lui ai bien évidemment parlé de ces fameux plans et il m'a gentiment fait la proposition
de me les  procurer .
Il est venu me les apporter à la maison quelques semaines plus tard .
Je me souviens de la date , ce qui n'est pas vraiment difficile : c'était le 11 septembre !!!
Une fois en possession des précieux documents , je les ai fait reproduire à l'échelle 1/160
dans une imprimerie spécialisée en travaux d'architecture.











Et ce n'est qu'en 2012 que j'ai entamé la construction de la maquette....
Cela m'a pris 18 mois .



Une gare , oui , mais quelle gare ?



Oui , quelle gare , en effet.
Jusqu'à la fin des années 50 , le B.V. de Virton St Mard , malgré ses qualités esthétiques ,
se présentait comme une austère construction de briques assombries par les ans.
Au cours des années soixante , les briques furent  recouvertes d'une couche de peinture
blanche.
Les travaux de restauration et de modernisation effectués durant la décennie suivante furent
d'une toute autre importance : transformation complète du hall central et application sur la
maçonnerie d'un enduit de couleur jaune. Seules , les pierres de taille et les parements de
briques conservaient leur aspect original.



Virton Saint-Mard . B.V. © Photo Jacques Quoitin.


Après mûre réflexion , je m'orientai vers ce en quoi les belges excellent : un compromis...!!!
Reproduire une version "années cinquante" du bâtiment ne me plaisait d'aucune manière :
aspect sinistre et cohabitation difficile avec le matériel roulant des années 70 à 80.
Je considérais que la modernisation des années septante (soixante-dix..) était une réussite
sur le plan esthétique , particulièrement en ce qui concerne le hall central .
Je ne pouvais cependant me résoudre à reproduire la gare en cet état ; j' aurais alors dû faire
mes adieux à  ma collection de vapeurs.
Plusieurs solutions à ce dilemme s'offraient à moi.
La première consistait à  décliner  la maquette en deux exemplaires ,  une pour l'époque vapeur,
une pour l'époque contemporaine.
Quand je pense au temps que j'ai passé et aux efforts que j'ai dû déployer pour n'en réaliser
qu'une seule , je me réjouis a posteriori de ne pas avoir fait ce choix !!!.
J'opterai donc pour une situation , disons , "intermédiaire".
L' édifice sera reproduit sous sa forme primitive , non modernisée , mais se verra  recouvert
d' un enduit de couleur blanc-chaud  si seyant sous la lumière de Gaume.
Ma gare sera ainsi plus proche de l'aspect qu'elle revêtait dans les années soixante.

Avant de passer aux actes , il s'agit maintenant de se rendre sur place ; l'édifice fourmille de
détails qu'un plan , aussi précis soit-il , ne permet pas d'imaginer : les lucarnes , les bacs de
gouttières et leurs supports , les ornements en pierres , les colonnes garnissant les baies.....











`








Une abondante moisson d'images ( vive le numérique...) vient ainsi s'ajouter à celles que je
possédais déjà.
Me voilà fin prêt.
Zut ! J'ai omis un détail , et il est d'importance.
Le hall central du B.V. de Virton Saint-Mard  a été amputé de sa partie supérieure pour
faire place à une vaste baie semi-circulaire destinée à lui apporter plus de lumière.
La gare de Virton possède heureusement une sœur jumelle qui , bien que modernisée elle
aussi , a néanmoins conservé son hall dans l'état d'origine : il s'agit de la gare de Tamines.
Ce n'est pas très loin de chez moi , heureusement.





Gare de Tamines. 


J' ai commencé le chantier par les deux corps latéraux. Les façades de ceux-ci sont toutes
différentes ; pas question donc de procéder au moulage de l'une ou l'autre d'entre elles
pour gagner du temps.









Les façades sont constituées d'un empilage de plusieurs plans .
Je commence par celui qui est le plus en retrait , dans lequel je ménage les ouvertures
destinées à recevoir  portes et  fenêtres.
Je confectionne ensuite le plan suivant que je superpose par collage au premier.
Et je termine par les parements faits d'une alternance de briques (ici , de la Slater's pour
le "N" ) et de pierres ( éléments Evergreen ou plasticard découpé aux dimensions
voulues ).

Pour ce qui est des portes, des fenêtres et de leurs boiseries , je commence par le verre....
En effet , je colle en  premier lieu une feuille de polystyrène transparent sur l' arrière des
façades et je construis mon châssis pièce par pièce sur la face extérieure de ce "verre"en
prenant bien garde de ne pas altérer la transparence des vitres par un excédent de colle.



Corps central de la gare.
De gauche à droite , les différentes phases de la construction des châssis de portes et fenêtres..


Virton-Saint Mard. Tour ouest.  Façade côté place.


Virton-Saint Mard . Tour ouest .  Façade côté voies .


Virton-Saint Mard . Corps central . Façade côté voies.


Virton-Saint Mard . Tour est . Façade côté voies.


Virton-Saint Mard. Tour est et annexes . Façade côté voies.





L'abri de la draisine.









C'est une construction faite de briques et fermée par une porte de bois à deux battants.
Elle abrite une seule voie noyée dans un dallage de béton.
Une large portion de la toiture s'est effondrée , avec le temps, et a été remplacée par
des feuilles de tôle ondulée.









La draisine provient d'un kit en laiton photo-gravé réalisé par la firme Sprim'hobby , hélas
disparue.
L 'artisan fournissait les plaques destinées à figurer les parois de l'engin et la partie centrale
de la toiture , ainsi que le châssis , obtenu par fraisage à partir de celui d'un petit autorail de
la  gamme Arnold , le pittoresque schweineschnäuzchen (groin de cochon) VT 89.
Pour  faire coïncider les entr'axes de la caisse et de la motorisation , il avait fait le choix
d'une échelle de reproduction un peu plus grande , ce qui  se remarque assez peu.
L'amateur devait se charger de la confection des blocs optiques , des toitures , des vitrages,
de l'échappement , des  tampons , etc...Sans oublier , bien sûr, la peinture et la décoration.




Un(e) pont (plaque) tournant(e)...



Euh oui , il faut bien jouer un peu sur les mots : si le nom officiel de ce type d'équipement
est bien "pont tournant" , en Belgique , on utilisait plutôt le terme "plaque tournante".
Une plaque tournante , donc , était bien présente à Virton au moins jusqu'aux années
soixante comme on peut le voir dans la partie inférieure droite de cette prise de vue aérienne.



Virton St Mard. 1962. Photo ING.


Lorsque j'ai visité le site pour la première fois en 1980 , il n'en restait déjà plus aucune trace .
Je disposais toutefois d'un plan des installations de Virton St Mard qui indiquait qu'il s'agissait d'un
pont de 22 mètres .








J'avais auparavant fait l'acquisition d'un pont tournant de la marque Fleischmann et j'ai
pris la décision de l'utiliser tout en lui faisant subir quelques modifications en vue de
lui donner un peu plus de ressemblance avec le prototype, et ce , malgré son  empattement
nettement plus long : 26 mètres..









Le pont que j'allais prendre comme  modèle serait celui de Gouvy que j'avais pu fixer sur la
pellicule au début des années quatre-vingts..




Gouvy . 1980. Pont tournant. © Photo Jacques Quoitin.


Gouvy . 1980. Pont tournant. © Photo Jacques Quoitin.


Gouvy . 1980. Pont tournant. © Photo Jacques Quoitin.


Gouvy . 1980. Photo Jacques Quoitin.



La situation se présentait donc sous le meilleur jour , mais tout ne fut pas aussi simple...
Chez Fleischmann , le pont proprement dit est constitué d'une sorte de caisson en matière
plastique qui supporte un segment de voie et abrite le moteur d'entraînement.
Des palpeurs en bronze phosphoreux assurent la prise de courant à partir de pistes
disposées concentriquement autour de l'axe de rotation , au centre de la fosse..
Cet ensemble , indispensable au fonctionnement de la plaque, est d'un encombrement tel
qu'il va m'empêcher  de réaliser un modèle strictement fidèle au prototype.
Je m'explique...





L'image ci-contre , que j'ai retrouvée dans mes
archives ( je suis incapable de dire de quelle revue
elle est tirée et à qui je dois la créditer...) montre
en effet que les rails du pont reposent sur les bords
supérieurs de deux parois en arc de cercle
qui ne se trouvent donc éloignées l'une de l'autre
que d' 1,435 mètre !!!
Je n'ai malheureusement pas immédiatement pris
la mesure de cet état de fait . Résultat :  ces
parois , sur mon pont tournant , seront plus éloignées
l'une de l'autre que dans la réalité.....

J'ai d'abord débarrassé le "caisson" Fleischmann
de tout ce qui était inutile ou non conforme au
prototype : la cabine de commande et sa plateforme,
les rambardes , etc...
Au moyen de fines feuilles de plastique garnies de
renforts et de bandes de rivets , j'ai confectionné les 
deux fameuses parois au ventre arrondi (en les 
adaptant bien sûr à une longueur de 26 mètres à 
l'échelle ) avant des les coller sur les flancs du
caisson dont toutes les excroissances extérieures avaient été préalablement arasées.
Sur le pont Fleischmann , le sol des passerelles latérales évoque un plancher de bois.
Je l'ai donc recouvert de fines plaques de plastique afin de lui donner l'aspect d'un
plancher tôlé.
Les rambardes ? Dans un premier temps , je les ai reconstruites , plus fidèles au
prototype , à partir de ronds de plastique collés au MEK. Mais , au regard de leur
fragilité durant les manipulations (nettoyage des rails , par exemple), je les ai refaites
en ronds de laiton soudés.
En ce qui concerne la fosse , j'en ai  recouvert le bord supérieur par un grand cercle
de plasticard  peint en blanc , j'ai confectionné des puits de visite fermés par une tôle
et recouvert le reste d'un mélange de gravier Heki (ou Woodland) et de terre.
Il me reste encore à monter le système d'alimentation électrique du pont et à construire
le petit bâtiment destiné à accueillir le transformateur .












Des colonnes hydrauliques.


Colonnes hydrauliques , ou grues hydrauliques ou encore , grues à eau.
Destinées à apaiser la soif des locos à vapeur , elles semblent être au nombre
de  quatre à Virton-Saint Mard. (Si je ne me suis pas trompé en étudiant
mon plan de gare ).

Quel type de colonne hydraulique ?
Durant l'ère de la vapeur , les chemins de fer belges ont utilisé différents modèles
de ces dispositifs.


Les colonnes hydrauliques.
Extrait du manuel du piqueur des Chemins de Fer Belges.


D'après les photos anciennes que j'ai pu consulter , les grues à eau de Virton
étaient de deux modèles.
-  Le modèle prussien , ou allemand , ou encore "moderne" , marqué "B" sur le schéma.
-  Le modèle Majolini , marqué "C" sur le schéma.


Latour . 1983. Grue à eau de type prussien. © Photo Jacques Quoitin.

Gouvy . Années 80. Colonne Majolini. © Photo Jacques Quoitin.

Florennes . Années 80. Colonne Majolini.


On peut voir sur ces deux images de colonnes hydrauliques Majolini qu'elles sont équipées
de contrepoids dont la taille , le  nombre et la position varient en fonction de la portée de la
grue.

Passons à la réalisation de modèles réduits de grues à eau.
Pour les Majolini , construction intégrale....







Le premier exemplaire est planté le long de l'extrémité est de la dernière voie du faisceau
marchandises , non loin de l'embranchement  menant à la plaque tournante et aux fosses
à piquer.







Le second exemplaire , situé à l'extrémité du quai central , est pourvu de trois contrepoids ,
destinés à équilibrer une portée plus grande. Le tuyau horizontal est d'ailleurs constitué de
deux éléments reliés par un joint.

Pour les colonnes d'origine allemande , on  peut partir d'un modèle élaboré à l'échelle "n"
par la firme Kibri  qui représente cependant une grue  à col articulé.








Les travaux de transformation se limitent dans ce cas à un peu de plomberie : remplacer le col
coudé par un col droit , sans oublier les joints ,quelques éléments métalliques et un contrepoids.














La cabine du block 42.









Un peu plus longue que sa sœur du block 41, elle montait encore la garde,  encastrée dans une
niche  aménagée dans le  flanc du  talus .
Quand je l'ai photographiée , au cours des années 80 , elle présentait de nombreuse marques des
outrages du temps.
Sa passerelle était presque totalement effondrée et les portes livrant accès à cette dernière avaient
été condamnées par des planches.




Virton St Mard . 1986. Block 42. © Photo Jacques Quoitin.






Lors de la constuction de la maquette , j' ai rendu sa passerelle à  cette bonne vieille cabine.
Et , ouf !, sur cet exemplaire , je n'ai pas commis d'erreurs en ce qui concerne le nombre et la
répartition des portes et baies vitrées....








Un "petit quartier"...







On ne peut pas dire que ce "petit quartier", évoquant quelques modestes maisons des rues
de la Station et de la rue de Banière , à Virton , soit indispensable à mon réseau miniature.
J'aurais certainement pu l'escamoter et ne représenter , à sa place , qu'un taillis de bouleaux
et d'épicéas pour occuper  l'arrière-plan.
C'était sans compter avec mon plaisir de représenter quelques petites maisons du vieux Virton ,
à la fois tellement banales et si attachantes.



























à suivre....







4 commentaires:

  1. Je souhaite entrer en contact avec vous à propos de ce hangar en toles de fer qui se trouvait dans la gare de Virton Saint Mard. Mon adresse mail est marc.braham@yahoo.com

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  2. Je suis revenu cur ce site pour retrouver quelques éléments, les vérifier, à propos de ce bâtiment en tôles. Je dois avouer que le travail relaté dans ce site est simplement imressionnant. Un énorme BRAVO donc.
    Marc Braham
    (les maisons en métal en Belgique et en France)

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